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Un an à Seinan

22 décembre 2011

Méchante pub

Bonjour à vous voyageurs

Avant de raconter ma vie, joyeux noël à tous (et à toutes tant qu'à faire(*aïe* mais je rigolais *ouille* pas là, j'en ai besoin pour perpétuer l'espèce)) et bonne année par la même occasion.

Cette fois-ci, ayant été fort occupé par les examens ces dernières semaines, et divers devoirs de dernière minute ("Vous savez ce qui serait marrant ? Que vous ayez un dossier de 8 pages à faire pour dans 5 jours. Roh, je suis taquin tout de même *teehee*" répétez l'opération pendant 4 semaines), je pensait faire tout simplement un post sur la ville de Fukuoka, notamment le quartier alentour de la I-house et un peu du centre-ville, mais malheureusement, j'ai été un peu rappelé à l'ordre.

Je vois déjà des sourcils se lever au premier rang, donc explications : en novembre, dû au fait que je sois en classe d'advanced Japanese, il m'a été proposé, ainsi qu'à mes compagnons d'infortune, de visiter une petite partie de la région de Kyûshû. La compagnie en question recherchait des étudiants étrangers avec un certain niveau de japonais pour faire de la pub à la région en les envoyant dans des villes touristiques. Bon, donc déjà, "un certain niveau de japonais", ça semblait perdu d'avance pour moi, surtout qu'il fallait également avoir l'anglais comme langue maternelle, mais apparemment ils étaient désespérés, et j'ai donc été sollicité. Comme le voyage avait été moyennement marrant, je n'ai fait aucune note dessus, mais apparemment il est noté dans les petites lignes que je -dois- en parler sur facebook ou mon blog, donc allons-y pour un coup de pub rempli de mauvaise foi.

Donc, ce voyage a duré deux jours, que j'ai passé avec un camarade de classe, et au départ tout s'annonçait plutôt bien vu que l'on nous avait choisi Beppu, la ville des onsen (appellée aussi "onsen city", à ne pas confondre "on sent city" qui est une gigantesque décharge municipale), et surtout parce que tous les frais été payés. Premier choc : se lever à 5h un samedi matin et prendre le train dès 6h. C'est sûr, tout le monde aime se lever dès potron-minet pour deux heures de train. Bref, deuxième chose ennuyante, le programme de visite sur les deux jours était prévu de A à Z, et l'argent que l'on nous avait donné (environ 100€ chacun) ne devait servir que pour nous sustenter (et encore, pas plus de deux repas, pratique si on veut goûter les spécialités locales, ça fait pourtant aussi partie du tourisme) et on devait noter chaque dépense précisément.

Y a pas à dire, nous prévoir un voyage comme on prépare une sortie aux latrines pour les prisonniers d'un goulag, ça c'est de l'organisation.

Bref, comme on nous a dit que l'emploi du temps était "adaptable", nous avons préféré visiter un peu la ville, et comme je crache depuis un moment, photo :

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La dernière photo est une source d'eau chaude à l'entrée de la gare, on peut y mettre les mains ou s'asperger avec comme des idiots (non, je ne l'ai pas fait *tousse tousse*, arrêtez de soulever votre sourcil comme ça monsieur, vous commencez à abimer le plafond). Les japonais ayant peu de vacances et aimant faire les choses intensément, le planning de la journée était : aller faire un tour dans les montagnes environnantes, revenir visiter la ville, aller dans un musée, aller au parc d'attraction, visiter un aquarium et enfin aller au quartier des onsen.

Pfiou.

Nous n'avons eu le temps que de visiter la ville ("on a remarqué, merci captain" maieuh) aller au parc d'attraction et visiter le quartier des onsen. Notre prof de français nous a dit une fois que pendant la golden week, beaucoup de famille étaient capables de visiter 6 pays en 5 jours (enfin 6 capitales quoi), et bien c'est pas quelque chose que je tenterais.

Pour rester sérieux (et parce que l'organisatrice me place en ce moment même un couteau sous la gorge), la ville de Beppu est plutôt petite, mais les rues marchandes valent la visite, comme Beppu est un peu la ville de la vapeur, y a plein de truc à goûter (même si ça coûte un peu cher au final). Nous sommes aussi tombés au hasard sur une "rue des plaisirs" remplie de girl's bar qui renforce cette réputation de "ville de la vapeur".

Mais je m'égare du nord.

Seconde chose que l'on a pu visiter donc, le parc d'attraction. Et quoi de plus naturel que de faire visiter à des adultes un parc d'attraction. . . pour enfants. Oui oui, apparemment les étudiants en université ne doivent pas avoir plus de 6 ans pour eux. Je n'ai pas grand-chose à dire sur le parc, vu qu'il n'y avait pas grand-chose à voir, mais comme il est bâti sur un pan de montagne, j'ai pu prendre des clichés de la ville :

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Ah si, il y avait une chose amusante, c'était le mini zoo. Là où on voit qu'ils ont vraiment envie de faire cracher de l'argent aux gens, c'est que l'on voit tous les animaux, mais si vous voulez les toucher, vous devez raquer. Je crois que j'ai dû faire la même tête que mon ami à fourrure :

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"Zyva, t'fout d'ma gueule ou bien ? Fais gaffe, j'ai mordu un opossum une fois, chuis un geudin !"

Après celà, nous avons donc décidé de profiter de ce qui était pour moi le seul intérêt de ce voyage : les onsen. Après avoir attendu le bus pendant une heure, et après trente minute de bus, nous arrivâmes donc enfin à destination. Après un petit coup d'oeil au quartier, nous avons choisi un onsen (l'un des plus cher tant qu'à faire, vu que ça faisait parti des dépenses couvertes) et enfin, enfin j'allais pouvoir goûter à ce que le Japon a de meilleure à offrir. ENFIN j'allais avoir une compensation pour avoir vendu mon âme à une compagnie de voyage !

Ils venaient de fermer. Comme tous les autres du quartier.

C'est ainsi qu'abattus, nos larmes n'étant retenues que par notre rage bouillante ("comme l'eau des onsen où vous n'êtes pas allé, mouahahaha" outrecuidant galopin va), nous rentrâmes donc en ville pour passer la nuit à l'hotel, la journée du lendemain commençant elle aussi à 6h *sigh*.

Petite note d'ailleurs sur l'hotel, si je n'ai pu profiter des onsen (ils auraient juste dû mettre ça au planning, au lieu de nous faire visiter n'importe quoi), les bains de l'hotel furent une bonne consolation :

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Le lendemain commençait donc assez tôt, normal, on avait deux villes à visiter. Tout d'abord, la ville de Mojikô. C'est une ville connue pour ses bâtiments, restés les mêmes que l'époque d'après-guerre, et au style très occidental en général :

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Les endroits à visiter consistaient en deux musées, l'un sur les trains :

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Et l'autre est une reconstitution d'un quartier du Japon, à l'ancienne :

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La reconstitution est bien faite, avec des bruitages pour s'imerger un peu plus, et c'est vraiment amusant. Mais bon, comme il faut toujours un truc pour bien montrer aux touristes qu'on les préfèrent quand ils ont de l'argent, tous les bâtiments dans lesquels on pouvait entrer étaient des boutiques de souvenirs, et ils vendaient tous la même chose. Un, voire deux, ça suffisait pas, 8 (oui oui, j'ai compté) ça posait un peu plus le message. . .

Bref, nous sommes donc ensuite allés à Kokura pour visiter le château qu'abrite la ville. Il n'est évidemment pas aussi grand que celui des Tokugawa à Kyotô, mais ça vaut le coup d'oeil :

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Les photos n'étaient pas permises à l'intérieur, mais elles étaient autorisées pour une ou deux peintures :

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Et pour. . . d'autres trucs aussi :

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Je sais pas pourquoi, mon camarade n'a pas voulu en faire *hrm*. L'intérieur du château est divisé en étages, et l'un deux contient divers jeux, comme une course à pied contre un messager de l'époque (donc faire du sur-place le plus vote possible sur un tapis), un palanquin qui secoue très fort d'avant en arrière et un jeu de l'oie à l'ancienne. Le reste nous montre les diverses salles où vivait le seigneur local, et celles où il recevait ses invités.

Après celà, nous avons visité un peu le temple à coté :

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Et voilà qui conclu notre voyage. Certes on n'a pas eu le temps de visiter comme il faut, étant donné que l'emploi du temps été assez serré, mais ce que j'ai préféré reste le château et la ville de Beppu (même si je suis frustré dedans mon corps). Donc, venez au Japon, visitez Kyûshû (c'est bon, regardez, je l'ai écrit, vous pouvez m'enlever votre couteau de la jugulaire maintenant ? Ça fait mal quand je respire.) mais un conseil, préparez vous-même votre voyage, les compagnies japonaise proposant souvent un rythme à la japonaise (donc voir plein de trucs très vite histoire de dire "t'as vu, je suis allé là" au lieu d'en profiter).

Sur ce, je vais donc profiter de deux semaines de glandouille. Comme je n'ai pas assez pour me faire un petit voyage à Niigata (la ville la plus enneigée du Japon *snif*), je me contenterais de visiter Fukuoka de fond en comble, ce qui me permettra de faire ce post spécial Fukuoka city.

En attendant, paix et guérison sur ton peuple, voyageur.

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18 novembre 2011

Festival culturel

Bonjour à vous voyageurs

Du vendredi 11 au dimanche 13 se tenait le festival culturel à Seinan, ce qui me permet de faire un petit point culture sur cette tradition qui rendrait la scolarité plus fun en France.

Ces festivals se déroulent généralement près du 3 novembre, qui est un jour férié car fête de la culture. Comme on voit pas beaucoup d'histoire se passant dans une université dans les animés japonais, je pensais que c'était une fête réservée aux collèges et lycées, mais *coup d'oeil sur wikipedia* d'après une source d'informations Ô combien irréprochable, elle se tient des maternelles aux universités.

Ce qui me ravi (contre 3 millions d'euros, si personne ne paye au bout de trois jours vous retrouverez le magazine "Mon professeur Chochal en kit" chez votre libraire).

Je disais plus haut (sur une demi octave de plus pour être précis) que ce festival sera sympa en France, mais faut avouer que niveau travail d'équipe, on est loin d'égaler les japonais. Le festival est organisé, monté et dirigé par les étudiants, plus spécialement les clubs dans les universités, et ils s'y prennent des semaines à l'avance pour préparer les stands, répéter les spectacles et bien d'autres, du genre :

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Une scène dans la cour, rien que ça. En fait on reconnaît bien la tradition ninja du Japon, on entend des préparatifs pendant près d'un mois et PAF, d'un seul coup en deux jours, une scène apparaît out from outerspace en une soirée et des stands poussent partout sur le campus comme des champignons, ce qui aurait de quoi mettre un célèbre plombier japonais stéréotypé dans tous ses états.

Pour la plupart des stands donc, ce sont les clubs qui les montent et s'en occupent. Ici on peut voir le club de natation et son stand de crêpe (certainement une private joke pour les nouveaux du club qui arrêtent pas de faire des plats) :

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Les membres de chaque club portent tous la même tenue, et ceux qui ne tiennent pas le stand vont et viennent sur le campus avec des boites contenant leur spécialités et essaient d'accoster le plus de personnes possible. Pour ceux qui ont l'habitude des vacances à la plage, imaginez le marchand ambulant, celui qui se balade en tong en gueulant "CHOUCHOUUUUX, BEIGNEEEETS, DEMIS ROUSSOOOOOS, DEEEEEMANDEZ DU GRAS !" mais multiplié par dix, avec pancartes et mégaphone en plus :

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"Tu vois le rouge sur nos vestes ? C'est le sang de ceux qu'ont pas voulu acheter nos takoyaki. Toi t'aimes bien les takoyaki, hein ? Pas vrai !?"

Ok, j'en fais des caisses, mais c'est presque comme ça. Par exemple, pendant que je me régalais d'un excellent potage incluant des légumes dont j'ignorais jusqu'à l'existence, je me suis fait abordé 5 fois, et les derniers sont même restés jusqu'a ce que j'ai fini de manger pour voir si je leur prendrais une crêpe.

Petit conseil, ne pas utiliser la technique Chochal : les regarder dans les yeux en mangeant et finir en disant "Ah bah en fait j'ai plus faim". Bizarrement ils ne comprennent pas l'ironie.

Le festival est donc composé à 95% de stand de bouffe (et je les ai tous essayés bien entendu) :

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Certains fourbes n'hésitent à faire appel à nos bas instincts pour nous attirer, comme ce stand :

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Des soubrettes. Bon, j'imaginais quelque chose de plus noir et moins vêtu, mais même, quand elles remarquent que vous bavez vous êtes bien obligé de dire que c'est parce que les gâteaux ont l'air succulents (ou alors parce que vous avez une maladie qui accroît votre production salivaire, mais allez expliquer ça en japonais).

Bon, et les 5% restants alors ? Au programme il y avait donc une maison des horreurs, dont je n'ai aucune photo vu qu'elles n'étaient pas permises, mais vous ne manquez rien. En fait vous marchez dans une salle plongées dans le noir, armé d'une lampe torche avec des batteries faibles. Ça pourrait être bien, mais tout ce qui nous attendait était une faucheuse qui sort avec dix secondes d'avance :

- Ok les mecs, dès que vous arrivez ici je fais rien et vous avez peur, ça marche ?

- . . .

Un type déguisé en Jason qui bouge pas dans un coin et, le must du must, la cerise sur le steak tartare (quel gâteau ? J'veux d'la viande moi), une télé qui passe un extrait de Paranormal Activity 3.

J'ai tellement mouillé mon pantalon que je jurerais avoir vu des truites nager dedans.

Bon, je critique mais à par la maison aux erreurs, le reste était sympa. Il y avait par exemple un concert le deuxième soir, avec plusieurs groupe de chanteurs et de chanteuses, ainsi qu'un orchestre qui nous a joué Pirates des Caraïbes. Le tout était animé tout le long par un père et une mère noël (oui, c'est trop tôt pour ça, mais bon) :

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Oui, je sais, c'est sombre et on voit rien, mais je vous rassure, c'est pas la seule photo moche que j'ai.

Les prochaines sont pour l'évènement du dimanche, le concours de miss campus, et malheureusement, même avec le zoom j'étais trop loin pour avoir de bonnes photos, vous allez donc devoir plisser très fort vos yeux pour voir les concurrentes :

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C'est marrant, mais dans un concours de miss, je m'attendais à tout comme épreuve, sauf :

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Un test de culture générale, avec des questions comme dans quel ordre doit-on incorporer tels condiments ou encore quel célèbre fabriquant de sac de luxe commence par Dolce. . .

Bon, par la suite ça s'améliore, chacune des participante avait avec elle une petite équipe pour l'épreuve de chant et danse :

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Je sais, j'ai eu un super timing sur la dernière. J'ai bien aimé également le passage des schoolgirls, qui nous ont fait le premier ending de l'animé Fairy Tail. Surtout parce qu'avec un groupe de japonais on gueulait "HEY HEY HEY" à chaque refrain.

Le concours c'est donc terminé avec toutes les participantes en tenue de meringue soirée (et pour ceux qui ça intéressent, c'est la concurrente avec la jupe rouge au milieu de la dernière photo), dont je n'ai aucune photo vu que j'étais non seulement trop loin, mais qu'ill faisait également trop sombre.

Enfin, dernière attraction, la meilleure pour la fin : catch !

Au départ je pensais en lisant le panneau sur le campus que l'on pouvait participer, mais en fait c'est une représentation qui se tient une fois par an lors du festival culturel par l'association de catch de Kyûshû. Cette fois j'étais aux premières loges :

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Ici, nous avons pastèque-man, un golgoth de 120kg qui contraste beaucoup avec les japonais que je croise tous les jours, et, euuuuh. . . darth maul. Je suis bien obligé d'improviser, les noms étaient pas simple à retenir. Mais ils n'étaient pas seuls :

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Les arbitres et présentateurs jouaient tous le jeu, bien qu'il y ait du catch réel au Japon, ici c'était surtout monté comme une comédie, donc des combats scriptés mais très drôle. Par exemple, au moment où un combattant au physique de crevette (j'ai pas la photo, mais je garanti qu'il avait moins de 1% de matières grasses) monte sur le ring, son adversaire se fait remplacer par Pastèque-man, et lorsqu'il se précipite vers ses potes pour "taper" et échanger son tour, tous le fuient comme des lapins.

Pas besoin de le préciser l'issue du combat. Comme dirait Shao Kahn : "écrasante victoire"

Dans tous les sens du terme (vous avez déjà vu l'attaque plaquage de ronflex ? Bah pareil)

Voici quelques clichés de techniques utilisées :

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Ma préférée entre toute, le German Souplex.

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L'ancestrale technique du coup de boule dans les boules. . . oui oui. C'est un catcheur hipster, un simple coup de pied c'est trop mainstream.

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"Alors, tu la sens ma grosse commis-euh soummission ?!"

Le boston-club, ou en japonais gyaku-ebi gatame (littéralement, prise de la crevette inversée).

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Et enfin, la technique du surprise buttsex et la technique duuuu. . . funiculaire ? Ça ou bien la technique "prendre une pastèque par la main", j'hésite.

Pour finir, les poses des vainqueurs, celui de samedi et celui de dimanche :

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Voilà voilà, ce fut donc un festival de trois jours qui m'a beaucoup plu et qui était très amusant. Il y avait beaucoup de clubs présents, pas mal de bonnes choses à manger, et également beaucoup de monde, étant donné que ces festivals sont aussi l'occasion pour les futurs étudiants de faire un peu de repérage et voir si la fac leur plaît, du coup on rencontre pas mal de monde aussi.

C'est tout pour cette fois, En attendant, paix et guérison sur ton peuple voyageur.

20 octobre 2011

Au boulot, tas de larves !

Bonjour à vous bande de lar-je veux dire, voyageurs

Cette fois, post un peu spécial puisqu'il n'y aura pas une seule photo. Oui, je sais, sur un blog photo c'est une hérésie, que dis-je, UN BLASPHEME !

Et pourtant. . .

Bref, cette fois le post se veut un peu utile pour les futurs seinanniens puisque je vais décrire les cours que j'ai. Après maintenant deux mois au Japon (waw, déjà), j'ai assez de vécu pour donner mes impressions sur les cours, s'ils valent le coup, ect. . . Il faut savoir que ce n'est ici qu'une première partie, puisque j'aurais des cours différents au second semestre. Maintenant, petite description par ordre d'apparition dans la semaine (comme ça je suis sûr de pas en paumer un dans le tas).

Japonais :

En premier évidemment, le cours le plus important et que vous aurez le plus souvent. L'année scolaire commence assez tôt à Seinan, et avant que les cours commencent, il faut passer un examen de placement pour la classe de japonais vers le 26 août. Le test consiste en l'ancien niveau trois du JLPT (Japanese Language Proficiency Test), ce qui fait que par rapport aux nouveaux barèmes, ce test se situe entre le niveau 3 et 4.

J'avoue que comme j'ai geeké comme un fennec pendant l'été, j'étais un peu rouillé pour passer le test, et j'ai rempli la partie finale au pif une fois sur deux. Peu de jours après donc, les résultats sont affichés au bureau international de la fac et à la I-house (et même si la fac est à deux pas, je refuse jamais une occasion de feignanter), et vous découvrez donc votre classe : beginner (ceux qui n'ont aucune base, merci captain obvious), pre-intermediate (pour ceux qui maitrise le plus basique), intermediate (normalement la plupart ont ce niveau, vu qu'il y a pas mal de troisième année) et enfin advanced (pour les roxxorz ou les chanceux).

J'avais du bouffer du David copperfield saupoudré de Sylvain Mirouf ce jour-là, puisqu'apparemment mes réponses au pif m'ont mené en advanced, ce qui n'était pas dans mes plans (que j'aime voir se dérouler sans accroc *prend une bouffée de cigare*).

Les classes de beginner à intermediate ont deux cours de plus, des cours de kanji, ce qui leur rajoute également deux crédits. C'est l'une des premières chose dont je vais parler pour la classe advanced ("et bah enfin, tu prends ton temps pépé"), l'apprentissage des kanji. En fait, on estime qu'en advanced, vous n'en avez pas besoin, et tous les jours ou presque, il y a un test de kanji, correspondant à une page de vocabulaire du manuel de japonais. Ce que je trouve dommage, c'est que finalement, pour essayer d'avoir de bonnes notes, on se concentre juste sur comment lire telle ou telle mot, et non pas sa signification. De plus, on n'apprend pas tous les sens de lecture, ni les clés, etc. . . c'est un reproche que je fais au système en général d'ailleurs, en France ou dans d'autres pays, comme il faut vite que les étudiants sachent lire, on ne se concentre pas assez sur les bases.

Bref, pour ceux qui finiront en advanced, vous allez en baver, les cours sont vraiment de haut niveau (certains japonais ont même trouvé nos textes un peu dur à lire), mais ça vaut le coup. La prof, Fukumori-sensei, est très dynamique et nous entraîne énormément à l'oral, chose à laquelle beaucoup d'étudiants ne sont pas habitués (à Stendhal en tout cas on ne faisait quasiment qu'écrire, même en cours de pratique de la langue) et en plus des fois elle donne des chocolats. Comme dirait Hannibal, "le japonais, c'est mieux quand c'est délicieux".

 

Beginning of Japanese cinema :

Un cours par, pour, sur, dans les cinéphiles. La prof est une passionnée de cinéma ancien, et son cours retrace donc l'histoire du cinéma japonais au travers d'oeuvres de maîtres en la matière. Alors mise en garde, il faut déjà être un peu cinéphile sur les bords pour vraiment apprécier ce cours, donc si vous êtes fans des films de Micheal Bay, passez votre chemin et jetez-vous dans un bain d'acide.

Point fort, la prof donne des films certes déjà connus, mais tout de même intéressants (du moins la plupart). Par exemple, des films comme Rashômon qui sont de vrais petites perles, ou encore le premier Godzilla. Point moins fort, chaque semaine vous avez une oeuvre à voir et devez rendre trois commentaires ou questions dessus, d'environ 5-15 lignes, et que ce soit pertinent, vu que l'on est tous des experts en cinéma of course. Ce serait aisé s'il ne fallait pas s'échiner à analyser CHAQUE changement de plan, position de caméra, éclairage et j'en passe. Sur une simple scène de 5 secondes, la prof arrive à tenir un discours de 5 minutes sur la pensée de l'auteur, sa psyché profonde et le nom du cultivateur qui lui a vendu des patates douces en Janvier 1950 lors du passage d'une comète en alignement avec les anneaux de saturne (pas rond(oui, cette phrase à rallonge n'était là que pour me permettre de caser cette blague moisie, et alors ?)).

Comme c'est l'un des rares cours nécessitant un travail ponctuel, je le conseille, les films sont parfois barbant, mais c'est intéressant d'apprendre à "regarder" un film comme il se doit. De plus, tout le monde participe activement durant les cours, donnant ses impressions ou théories, ce qui en fait une matière très vivante.

 

Initiation aux études japonaises :

Comme son nom ne l'indique pas, c'est un cours en français faisant office d'analyse entre la société française et japonaise. Le prof, M. Azra, est un français habitant au Japon depuis 16 ans, et nous fait donc part de ses observations pendant le cours. Je recommande chaudement ce cours, déjà parce qu'il est en français, ce qui permet de "souffler" un peu, et aussi parce qu'il permet d'apprendre énormément sur la psyché nipponne.

M. Azra est très sympathique et explique clairement ses cours, c'est toujours un plaisir. C'est aussi un autre cours où il faut faire un travail ponctuel. Chaque semaine, le prof donne une fiche pointant une facette de la société japonais, et vous devez réfléchir à des questions à trois questions à poser, et également faire une mini-synthèse constituant en un début de réponse à votre propre question. C'est souvent un peu dur de trouver quoi demander, mais rien d'insurmontable (d'opération).

 

Traditional Japanese sports :

Sports. SportS. C'est de la publicité mensongère. Je me voyais déjà apprendre la karaté, mélé à ue ju-jitsu, saupoudré d'une pincée de kendô, EH BAH NAN. En fait c'est juste un cours de judô. Alors oui, le judô c'est bien aussi mais bon, ils ont quand même trahis mon coeur pur et innocent, le brisant en mille morceaux, le tout avec une seule lettre, ils sont balèzes, y a pas à dire.

On apprend tout de même des techniques intéressante, puisque le cours comprend des techniques de lancé ("dans le judô ? Non, tu déconnes !?" oui bon, ça va hein), des techniques de clé et des prises de soumission (mhhhhhh). Gros défaut de ce cours : c'est lent. Très. Par exemple, le premier cours (donc 1h30, durée des cours ici) portait entièrement sur comment mettre le kimono et la ceinture, donc imaginez pour une technique.

 

Comparative religions :

Aaaaah, le mercredi matin. Les deux cours dont je vais parler font du mercredi matin un parfait simulateur de mort cérébrale. Tout d'abord comparative religions, qui consiste en une étude du shintoïsme et du bouddhisme (une religion par semestre, quand on torture, on prend son temps)

En soi, le cours est plus poussé qu'il n'en a l'air, car pendant le premier semestre vous avez droit à une étude sur la théorie de la religion. On analyse donc la théorie du sieur Durkheim, sur les origines de la religion, et notamment les structures de base des festivals au Japon et dans le monde. Le problème, c'est le prof. Il est gentil mais comme son accent anglais est à couper au sabre laser (et encore, on sait que l'accent anglais japonais est la meilleure défense contre les jedi, comment croyez-vous que les sith soient parvenus au pouvoir ?), le cours est parfois incompréhensible et très long. De plus, il n'y a quasiment aucune participation de votre part, ce qui achève de transformer vos cellules nerveuses en homer simpson devant un épisode de plus belle la vie.

Oui, je sais, c'est horrible.

 

Japanese economy :

LE cours que vous êtes obligé de prendre si, comme moi, vous venez d'une filière LEA, et accessoirement le plus abrutissant du lot. Sincèrement, je ne sais pas si c'est intéressant ou pas, j'essaie juste de survivre. Le prof se contente juste de lire des diapos pendant 1h30, les yeux rivés sur son écran. Je pourrais monter sur la table et faire l'amour à un lama femelle ménopausée en tutu rose sans qu'il ne s'en aperçoive. En plus de ça, au début de chaque cours vous avez droit à un petit dossier contenant toutes les diapos qui vont passer. En gros, le prof, et le cours, ne servent à rien. Pour passer le temps, je m'imagine gambadant au doux pays des bisounours et jouant avec eux à cache-cache en les poursuivant armé d'une machette et d'un bazooka tandis qu'au loin les nuages de barbe à papa sont éclairés (respirez ou mourez ici) par le soleil couchant du doux été finissant.

 

Intercultural communication :

Un cours excellent, qui nous apprend à discerner et étudier les différentes coutumes nipponnes pour permettre une communication plus sereine et naturelle. En outre (ou en flasque, ou bien en bouteille, ne soyons pas sectaire), le prof est très sympa et sait animer un cours. Son accent anglais est quasi parfait, le cours est donc facile à suivre, et il fait souvent des blagues ou raconte des anecdotes amusantes, ce qui aide à s'immerger.

Pour ce cours également, il y a un travail à rendre chaque semaine, un "journal log" où vous racontez une expérience vécue ayant rapport avec le sujet de la semaine.

 

Japanese society through manga and movies :

L'un de mes favoris, évidemment. Plusieurs sujets sont abordés, comme les traditions japonaises, la place des femmes dans le monde du travail (en regardant l'anime Hataraki-man, mettant en scène une jeune japonaise dans le monde de la presse, et les nombreux obstacles s'imposant à elle en tant que femme japonaise), ou encore l'écologie et la nature (à travers princesse mononoké).

Détail important, cette prof est la femme de du professeur d'initiation aux études japonaises, et elle parle donc français. C'est une véritable fan de manga, et non seulement elle a beaucoup de goût, mais elle consacre également toujours un peu de son temps libre à la fin du cours si vous avez envie de lui parler de l'un de vos manga.

Pour ce cours, pas de devoirs à faire chez soi, à chaque cours vous avez un questionnaire où vous devez donner vos impressions sur telle facette de la société, ou sur les manga et animés en général, et c'est combo avec le cours d'initiation aux études japonaises qui vous facilite la tâche. Vous pouvez également choisir de faire un petit exposé de 5-10 minutes sur un des sujets du semestre, vous rajoutant ce faisant quelques points supplémentaires.

 

C'est tout pour le premier semestre. Il y a bien sûr d'autres cours, mais je ne saurais vous dire à quoi vous attendre, n'ayant pas eu la curiosité d'y assister.

Pour conclure, un dernier point sur la fac en général au Japon. Comme la plupart le savent, les japonais sont de gros bosseurs, les enfants japonais prennent des cours du soir dès le primaire pour se préparer aux examens d'entrée du collège, ceux-ci les préparant pour entrer dans un bon lycée, eux-mêmes les préparant à entrer dans une bonne université. Comme l'université est en général une période très courte (souvent juste deux ans), les étudiants se servent de ce temps pour évacuer toute la frustration accumulée au cours de leurs jeunes années. En fait, les cours importent peu au final, car ce n'est pas votre spécialité mais l'université dans laquelle vous entrez qui importe, un étudiant en art peut très bien se retrouver dans une société d'informatique, étant donné que chaque entreprise forme ses salariés dès le départ.

Par conséquent, c'est une période "cool" où les jeunes se lâchent (mais pas au bord des précipices, ça peut être dangereux) puisque les cours sont peu exigeants. Les profs ne sont pas là pour vous sacquer (la comtééééé) et feront tout pour que vous ayez vos crédits (ça change BEAUCOUP de Stendhal donc), en tant que français on prend donc les cours plus sereinement et on apprécie donc d'autant plus d'y assister (enfin sauf certains-oui l'économie, je parle de toi, keskya, t'veux qu'on s'la donne, mhhh ? MHHH !?).

Pour ceux qui ont lu le pavé jusque là et qui ne sont pas encore morts de violentes convulsions provoquées par l'insertion sauvage et préméditée (je. . . mais pourquoi je me sens tout excité d'un coup ?) de blagues moisies, allez donc reposer vos yeux devant un épisode de derrick (repos garanti, mais risque de coma).

En attendant un prochain post, paix et guérison sur ton peuple voyageur.

24 septembre 2011

Stu the cuckatoo is new to the zoo

S'il y a bien une chose qui coûte cher au Japon, c'est les transports en commun. Par exemple, pour aller de Momochi (quartier où est situé la I-house) à Tenjin (centre-ville), l'aller-retour coûte 5€, au bout d'un moment ça fait un peu mal au porte-monnaie, qui souffre déjà bien.

J'en entends déjà râler au fond : "mais c'est quoi cet intro toute moisie, ça colle même pas avec le titre. Remboursez !"

Du calme allons, premièrement je ne rembourse pas (si si, vous payez sans vous en rendre compte, je suis sûr que votre cornée a déjà subit des dégâts irréparables à force de regarder des photos floues et des blagues de mauvais goût) et deuxièmement, ce blog est censé donner des conseils pratiques pour les futurs seinaniens, alors en voici un bien : pour éviter de vous ruiner en transport, achetez un vélo. Il y en a des pas trop cher pas loin de la I-house, et même certains endroits où on en trouve d'occasion. Le mien par exemple, neuf, m'a coûté 88€, plus 5€ pour le faire enregistrer au commissariat (les vélos sont immatriculés, si on vous le vole il sera plus simple à retrouver).

Les vélos de ville japonais ne sont pas mal, il y a un panier à l'avant, une grosse béquille (non, je n'allais rien dire, vos soupçons sont sans fondement(et je ne dirais rien non plus sur fondement, na(oui, j'aime les parenthèses. Beaucoup))) à l'arrière et également un système de blocage de la roue arrière dont j'ai déjà parlé dans un précédent post. Malheureusement, le guidon gêne parfois les jambes et il n'y a pas de vitesse.

Mais le rapport avec un zoo alors ? Eh bien j'ai profité de mon vélo fraîchement acquis pour aller y faire un tour. Je voulais d'abord aller au Ôhori kôen, le central park de Fukuoka, mais ça fera l'objet d'un autre post. Comme j'ai déjà bien bavé, place aux photos :

P1000264Bon, on voit pas très bien là, mais c'est une otarie. Mis à part les reptiles, les animaux ne savent pas tenir en place 5 minutes.

 

 

 

 

 

 

 

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Ici nous avons une superbe feignasse de panda roux. Je sais que d'habitude les photos sont pas top, mais là je pouvais pas faire mieux, Ricky (oui, c'est son nom, je comprends pourquoi il se cache) était pile-poil au seul endroit qui a des gros reflets partout, et la seule fois où il a bougé, c'est pour se cacher avec sa queue (je serais fort, je n'ai rien dit pour béquille, je ne dirais rien pour ça, mais GNNNN quand même). Bref, continuons :

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Il y avait pas mal d'autres grosses bestioles, comprenant lion, tigre, hippopotames, zèbres, gorilles et j'en passe. Je n'ai pas pu tous les prendre car certains bougeaient trop, et les cages des autres étaient trop "fortifiées". Barreaux, grillages, vitres blindées. J'avoue que j'avais le coeur qui me serrait un peu en les voyant si confinés que ça ne me donnais nullement envie de les prendre en photo. Cela dit, il y a des endroits un peu plus spacieux pour certains animaux, comme cette volière :

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Lorsque vous entrez, vous n'êtes séparés des graciles volatiles que par une petite barrière en bois à vos pieds, et pouvez donc les mirer s'ébattant et baguenaudant dans l'eau sous la lueur du crépuscule (ouais bon, là c'est pas encore le crépuscule, mais on parle de piafs qui font mumuse dans l'eau, fallait bien que ce soit un peu plus poétique) :

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Encore plus d'oiseaux, mais qui vivent dans l'eau cette fois :

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J'ai eu de la chance pour la dernière, les pingouins sont très rapides dans l'eau, c'est presque impossible de les prendre au bon moment. Pour en terminer avec les oiseaux, il y en a un que j'aurais vraiment, vraiment, mais alors vraiment voulu voir, mais il ne s'est pas montré malheureusement. C'est celui-là :

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Les joueurs de Magic me comprendront.

Aloooors, grosses bêbêtes : check. Pingouins : check. Oiseaux : check. Qu'est-ce qu'il reste ? Ah, oui, divers félidés et les reptiles. Comme dit plus haut, je n'ai pas pris la plupart en photo, mais j'en ai quand même un ou deux :

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Respectivement, de haut en bas et de droite à gauche 

- un mélange entre furet et renard, je n'ai pas retenu le nom alors on l'appellera Firefox

- un lynx

- un chat léopard

Pour le dernier, il faut savoir que c'est une espèce en voie de disparition, il n'en reste que 100 dans le monde. Les deux présents au zoo sont là pour un court temps, dans le but de sensibiliser les gens sur l'urgence de leur protection (et certainement pas pour amener plus de visiteurs).

Pour finir sur les animaux, voici quelques sympathiques reptiles (y avait pas Dracaufeu, flûte alors) :

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Ah si, pour ceux qui ont aimé les photos prises à Nara, voilà un rab de cerfs :

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Voila qui conclu donc les photos des zanimaux. MAIS, je n'allez pas vous laisser partir comme ça (mouahaha), en plus des animaux, il y a aussi un superbe jardin botanique. Là aussi, ceux qui ont aimé les jardins des temples de Kyoto vont apprécier :

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Style japonais oblige, on retrouve également des jardins avec rivières et plans d'eau, mes préférés :

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Et pour finir (pour de vrai cette fois), la partie "échantillons de jardins japonais" du jardin botanique, très jolie également :

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Et la visite s'arrête là. Il y avait bien une immense serre, mais comme le zoo avait subitement été déserté, mon puissant sens de la déduction m'a averti que c'était peut-être l'heure de la fermeture. J'y retournerais peut-être une autre fois, ce qui permettra une petite suite et fin du zoo de Fukuoka.

En attendant, paix et guérison sur ton peuple voyageur.

 

13 septembre 2011

Kyoto 2 : the empire strikes back

Bonjour à vous voyageurs (oui, avec un s, apparemment j'ai dépassé la barre des 2 visiteurs, je ne pensais pas ça possible), et voici comme prévu la suite/fin du voyage à Kyoto.

Samedi donc, la journée commence délicieusement à 8h, certains d'entre nous ayant du mal à se remettre du temps libre accordé après le shabu-shabu, passé dans des bars tokyoïtes à s'hinniber d'alcool en tout genre.

Pas moi, je suis pas comme ça, je suis un jeune homme sage et distingué et j'avais pas beaucoup d'argent

La première destination fut le temple Sanju-sangendo, lui aussi d'une taille très impressionnante. Encore une fois malheureusement, les photos étaient interdites à l'intérieur, et c'est dommage car j'aurais aimé partager des clichés d'une statue du Bouddha Kannon au mille bras, entouré de mille statues à son effigie, plus les divinités habituelles, à savoir entre autre Raijin (dieux du tonnerre), Fuujin (dieu du vent) ou encore Ashura, divinité démoniaque de la colère à trois visages et six bras, mon petit préféré. Je l'imagine toujours faire son kéké devant les autres dieux : "Kesskya, vous voulez vous la jouer ? J'vous prend 3 par 3 moi, chuis un guedin"

Don't fuck with Ashura. Really.

Bref, j'ai cependant de sympathiques clichés de l'extérieur :

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Pour les prochaines photos, je propose un petit jeu interactif : comme j'arrive pas à caler trois photos sur une même ligne, imaginez vous-même que la photo du bas est accolée tout à droite de celles du haut. J'aurais dû appeler ce blog "Le Japon en s'amusant" :

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Il faut bien les caler quelque part ces mille Bouddha (m'enfin vous prenez un peu de place quand même, vous n'avez un plan astral où rentrer bande de chenapans ?). Pour en finir avec ce temple, deux photos du magnifique jardinet à l'extérieur :

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Encore une fois, c'est pour avoir eu l'occasion de voir ça que j'ai bien aimé visiter ces temples. Ca permet de se reposer les yeux quand on aperçoit ceci dans le (grand) jardin du temple :

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Oui, c'est un nouveau dieu au panthéon nippon, le boddhisatva Cola, venu nous libérer de notre éternelle soif.

*sigh*

Mais passons ce détail et continuons sur le prochain temple, de loin mon préféré, le temple Kiyomizu. Celui-ci se trouve aux abords d'une montagne, et se trouve donc en hauteur, avec une vue imprenable, tant sur la végétation luxuriante que sur la ville :

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Voici l'entrée du temple en bas des marches, respectivement photographiée d'en bas et d'en haut. Encore une fois, faut avouer que c'est très grand. Que des structures pareilles aient traversées les âges et les guerres et gardant leur beauté, je trouve ça très impressionnant. Mais ça l'est plus vu de plus haut :

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La religion au Japon, c'est la classe avant tout. J'aurais pu aussi prendre des photos de la grande rue marchande juste en bas des escaliers, mais elle m'a fait le même effet que les magasins à la sortie des musées et le banc coca-cola, une forte répulsion.

Il doit y avoir au bas mot une quinzaine de boutique de souvenirs, tous vendant exactement les mêmes choses : des stéréotypes pour touristes. A savoir, des katana, certains allant jusqu'à 500€, sans tranchant et dont la résistance me parait questionable pour ce prix (je suis pas un expert en épées, mais je sais reconnaître un sabre d'un jouet hors de prix), des éventails kitsch, des bracelets/colliers "comme ceux qu'ils ont les moines, je me sens trop Bouddha dedans le corps lol" et j'en passe.

Après cela nous avons pu jouir d'une collation bien méritée dans le restaurant d'un hotel chic du centre-ville, à volonté également, mais proposant des plats plus occidentaux (dont de savoureux beef-steaks, viande à volonté deux jours de suite, j'ai cru un instant que j'étais mort sans m'en rendre compte et que j'étais au paradis des bons vivants).

Ensuite, avant-dernière destination du jour, le château de la famille Tokugawa. Petit point historique, les Tokugawa ont régné sur le Japon de 1603 à 1867, cette période étant connue comme la période Edo, ancien nom de la ville de Kyoto, qui était autrefois la capitale du Japon (ça se voit que j'ai fait attention à la visite cette fois). Le moins qu'on puisse dire, c'est que c'est pas un château de tapette (ah oui, là ça vaut bien un petit débordement) :

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La porte d'entrée, magnifiquement ouvragée

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Et bien sûr, outre les bâtiments principaux, quand on est Shogun rien ne dit mieux "Tu la sens ma grosse supériorité ?" aux ambassadeurs que d'immenses jardins, assortis de superbes lagons (y a rien à dire, sur ce plan ils sont quand même balèzes) :

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Quand je serais riche, je prendrais ça comme résidence secondaire. J'avoue que cette fois, l'heure et demie attribuée à la visite a tout juste suffit, je suis resté scotché un bon moment par les jardins.

Enfin, dernière étape, le temple d'or, le Kinkaku-ji. J'ai toujours pensé que le temple d'argent, le Ginkaku-ji, se trouvait juste à coté, mais il s'avoir que j'étais dans l'erreur. Comme il n'y a que le temple d'or à voir, vous aurez un nombre impressionnant de deux photos :

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Et pouf, fini pour les visites. On a ensuite eu champs libre jusqu'au lendemain 14h pour visiter un peu la ville. L'hotel nous ayant donné des billets pour entrer dans la kyoto tower, on a fait une petite sortie entre français pour admirer Kyoto vue du ciel :

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Nous allés après dans le vieux quartier de Kyoto, histoire d'admirer un peu le Japon "à l'ancienne" :

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Ce sont les deux seules que j'ai, c'est pas facile d'avoir de bons clichés de nuit dans ces petites rues. Les plus observateurs auront remarqués sur la photo de gauche qu'au Japon d'antan, les lampions étaient alimentés par l'électricité, ils étaient vraiment en avance sur leur temps (il parait qu'ils se sont longuement foutus de la gueule d'un certain Edison T.).

Voilà qui conclut le tout, le dimanche a surtout servi de jour de repos pour tout le monde, donc rien de spécial à mettre. Je tiens par contre à donner quelques conseils si d'aventure des étudiants me lisant ont pour projet d'aller à Seinan pour leurs études, car ils auront certainement le même voyage de prévu :

- prévoyez du déodorant

- non, sérieux, prévoyez-en beaucoup

- pensez à prendre un éventail

- embarquez deux bonnes grosses bouteilles d'eau, celle des temples est rarement potable, celle qui l'est n'est pas franchement bonne, et les seules boissons disponibles seront payantes

- pour singer un certain guide du voyageur, ayez toujours une serviette avec vous. On voit souvent des japonais avec une petite serviette autour du cou pour s'éponger ou se protéger du soleil (et il tape fort ce pleutre)

Voici donc la fin du détail de la sortie organisée par Seinan à Kyoto. Promis, les prochains posts seront plus instructifs, je rassemble déjà tout ce que je peux sur les enseignes, marques et autres arborant des noms français marrant (comme par exemple un produit tout nouveau au Japon, les apéricubes La vache qui rit, qui ici porte un nom totalement différent(je prie chaque jour pour qu'un japonais en prenne une boite et dise "au saumon, mon préféré")).

En attendant, paix et guérison sur ton peuple, voyageur.

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11 septembre 2011

"On arrive bientôt ?" "C'est encore Kyoto pour le dire"

Eh oui, les blagues moisies tombent dès le titre maintenant, pour donner le ton, et aussi la joie pure et simple de faire saigner vos yeux (ce qui est idiot, après vous pourrez pas lire le reste).

Mais bref.

Depuis vendredi jusqu'à aujourd'hui dimanche, toute notre classe (enfin presque, deux ou trois ne pouvaient/voulaient pas) a profité d'un voyage organisé à Kyoto, ville au fort potentiel historique. Le voyage a commencé le vendredi à 7h (non mais sérieusement, 7h, je suis un étudiant, je ne me lève pas avant 14h du matin) et après 3h passés dans le Shinkansen, le TGV japonais, nous avons commencé la visite dans la ville voisine de Nara. Outre ses temples bouddhiques, cette ville a la particularité de regorger de cerfs, de biches et de daims, se baladant à l'état sauvage dans la ville sans aucune crainte des êtres humains.

Cela va sans dire, vous allez avoir droit à un (petit) florilège de photo de ces créature krokromeugnonnes :

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Bon, ok, peut-être pas tous à l'état sauvage. Ceux des images au-dessus ont leur propre emplacement dans un coin du premier temple que l'on a visité, le Kôfuku-ji. On trouve beaucoup de personne près des temples vendant des Shika-sembei, biscuit spécialement faits pour nourrir ces sympathiques créatures. Les cerfs vous agressent dès que vous sortez un peu d'argent pour payer les biscuits (au moment où j'ai sorti 100 yens de mon porte-monnaie, j'en avait déjà 4-5 autour de moi) ne vous lâchent pas tant que vous avez un tant soi peu de nourriture sur vous (par contre si vous n'avez rien de comestible, ils ont le même regard qu'un videur de boite de nuit "Comment j'en ai rien à faire de ta vie, tu m'touche pas là, vazy").

Je fus d'ailleurs étonné de voir que certains mâles avaient les cornes sciées, c'est parce qu'en fait ils donnent des coups de boule dans votre boule (j'avais dit que le titre donnait le ton) et il parait que ça incommode parfois les gens de sentir un objet fortement contondant dans leur intestin grêle. Mais reprenons la série de photo :

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C'est impressionnant d'en voir autant dans les rues menant aux temples, on est littéralement encerclé par les cerfs (ainsi que par les excréments, je n'ai jamais vu un animal faire ses besoins avec autant de je-m'en-foutisme que le cerfs). Bon, deux petites dernières pour la route, une que j'aime beaucoup, de par son caractère un peu plus "état sauvage", et la deuxième avec ma tronche dessus, une haute instance m'en ayant fait la requête au post précédent :

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Ouiiiii, c'est cela, vous m'appartenez, vous me mangez littéralement dans la main, vous deviendrez l'armée du professeur Chochal MMWAHAHAHAHA !!

. . . . . . avouez qu'une armée aussi docile c'est tentant.

Bref, la première visite était donc au temple Kôfuku-ji. J'en dirais bien plus sur l'historique de cet édifice, mais je dois avouer que je n'ai pas vraiment porté mon attention sur l'histoire de cet endroit (sinon qu'il est vieux, thx captain obvious) mais par contre j'ai quelques clichés (mal foutus, comme d'hab, faut pas trop m'en demander non plus) de l'extérieur. C'est dommage que dans l'intérieur de la plupart des temples on ne puisse pas prendre de photos (c'est un peu comme dire "arrête de regarder la fenêtre, tu vas l'user". . . ), ni même dessiner ce qu'on voit. Bah, c'est pas grave, il y a de magnifiques images de l'intérieur à acheter juste après la visite, ils sont sympas mine de rien. . .

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Comme pour les suivants, nous avons eu 1h-1h30 pour visiter le tout avant de passer à un deuxième temple, non loin à coté, le temple Tôdai-ji, l'une des plus grande structure en bois du monde (voire la plus grande, je sais plus trop).

Petit aparté (non non, aparté pas, y a d'autres photos après(non, sérieusement, préparez au moins un peu de collyre, le post va être long cette fois)) : on a quand même visité 6 temples et le château de la famille Tokugawa en deux jours. C'est sympa, mais on se sent un peu comme un gros cliché de touriste à se faire balader entre transpirer comme un bête dans la chaleur des temples et se retrouver dans un bus à renifler les effluves tout aussi bestiales du groupe dans un bus le reste du temps. Mais bon, ça restait sympa à voir quand même.

Le temple Tôdai-ji donc, érigé pour en faire l'une des icônes principales du bouddhisme, ce qui explique, comme vous allez le voir, sa taille démesurée. Il faut savoir que la taille actuelle du temple (je n'ai plus les mesures exactes en tête, mais c'est entre "holy crap of the crap" et "it's fucking huge" d'après les réactions) est d'environ 30% inférieure par rapport à sa taille d'origine, le temple ayant été brulé pendant les guerres que le Japon a connu. On commence "léger" avec la porte menant au temple :

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Lorsqu'on y entre, on peut voir à l'intérieur de grandes statues représentant des divinités gardiennes (elles-mêmes gardées par un grillage, être un dieux n'empêche pas d'être douillet) :

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Avant d'arriver à l'entrée de l'enceinte, on peut d'ailleurs apercevoir un mini temple sur une petite île au milieu d'un lac :

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Coquet hein ? N'ayant aucun intérêt pour les religions, visiter des temples ne m'a pas vraiment fait sauter de joie, mais je pense que ce sont tout de même les endroits que je préfère, il n'y a que là où l'on puisse trouver d'aussi magnifiques décors. Le Japon d'aujourd'hui est si industrialisé, "américanisé" même, que c'est un plaisir pour les yeux (et certainement un repos pour les votres, je pense déjà aux pires blagues existantes pour la suite). Mais passons donc à la suite :

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A gauche, l'entrée du mur d'enceinte (que j'aurais dû photographier, il est franchement long) et à droite le temple à proprement parler. J'attire d'ailleurs votre attention sur le mileu de la photo :

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Une fois encore, j'avais prévenu. Quelques clichés des gigantesques statues de l'intérieur. Une de Bouddha, faisant dans les 50m, flanquées de deux autres "petits" Bouddhas, et ainsi que des statues de guerriers au fond de la salle :

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Encore une fois, désolé pour la qualité des photos, c'est un des rares temples où l'on peut prendre des clichés de l'intérieur, et j'avoue qu'ils sont pas top. Pour me faire pardonner, en voici deux autres de l'extérieur, l'une d'un Koma, un chien de pierre gardien, et l'autre de ce qui semble être une tombe, juste à coté du temple :

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Je me répète, mais faut avouer que c'est beau tout ce vert (non, pas toi Hulk). Après cela, nous avons été conduits au dernier temple de la journée, celui du phénix d'or. A dire vrai, je n'ai pas trop retenu grand chose de celui-ci, et les photos à l'intérieur du musée exposant diverses statues du temple étaient interdites (ce qui est dommage, il y avait une superbe statue représentant le Bouddha Kannon aux mille bras, très impressionante elle aussi), je vous laisserais juste vous émerveiller sur l'aspect extérieur :

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Sur l'image de gauche, ce sont les seuls cerisiers que j'ai pu trouver en cette saison, il faudra attendre avril-mai pour ça (je sais, c'est dur, mais soyez forts), et sur celle de droite, ce qui ressemble à deux coqs sont en fait deux phénix à l'air pugnace se regardant l'un l'autre dans un concours d'intimidation, certainement à base de "phénix ta mère", "zyva fais pas ton coq" et autres volages de plumes.

C'était le dernier temple pour le vendredi, la suite prévoyait un bref arrêt à l'hotel, suivi d'un shabu-shabu, me laissant l'espoir d'une douche bien méritée, mais malheureusement nous avions perdus trop de temps et avons juste eu le temps de déposer nos sacs.

Le shabu-shabu est une sorte de fondue japonaise. Une sorte de grosse casserole séparée en deux dans la table fait bouillir de l'eau d'un coté, et une sauce un peu plus épaisse de l'autre, et vous y insérez légumes et viande. Je n'ai qu'une image à donner :

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De. . . de la viande. . . fine, et de bonne qualité. . . et à volonté. Je. . . JE. . .

*bam*

Rien qu'à y repenser, je me suis évanoui l'espace d'un instant.

Les six français que nous sommes se sont mis à la même table pour profiter du repas (et de la bière à volonté également, pour ma part j'ai préféré une flasque de saké, même si vers la fin j'ai entamé quelques verres, tant elle n'était pas mauvaise pour une fois), et plutôt que repas, j'appellerais ça un carnage. Imaginez quelque chose comme une vingtaine ou trentaine d'assiettes dans ce genre pour notre seule table.

Bref, voila qui clotura la journée. Comme il se fait tard au moment où j'écris ces lignes, le reste du voyage à Kyoto sera raconté un peu plus tard dans la semaine dans : Kyoto le retour 2.

En attendant, paix et guérison sur ton peuple, voyageur.

2 septembre 2011

L'université

Claudiquant nerveusement jusqu'à la manette de contrôle, le professeur vocifère ses instructions à son fidèle assistant :

-Ach, igor, met tonc ze petit plaizantin tans le recharcheur, schnell !

-Ouiiiii maiiiitre.

Et après qu'igor ait accompli son oeuvre, le professeur Chochal abaissa la manette pour envoyer un courant de pas moins de 110 volts à la créature. Celle-ci séveilla enfin de son long sommeil, zoomant de son objectif tout ce qu'elle croisait, tandis que le professeur s'écriait, "IL EST EN VIEEEEEEEEEEEEEEEE !!1!".

 

Toute cette intro en mousse pour dire que j'ai enfin reçu mon rechargeur de batterie, et donc que ça peut recommencer à photographier sec. Pour ce post, j'ai pris quelques clichés de la fac, juste les façades extérieures, et encore pas toutes, c'est tout de même plutôt grand ici.

P1000074La cour/entrée principale. En arrière-plan, le bâtiment 3, si je ne me trompe pas.

 

 

 

 

 

 

 

P1000075Si vous tournez la tête sur votre gauche, vous vous retrouvez face au bâtiment 2, qui turgesce de toute sa grandeur (j'aurais pu dire qui turgesce foutrement, mais on m'a dit que c'était trop subtil comme blague). C'est là-dedans qu'ony lieu la plupart des cours. Y a pas à dire, c'est grand.

 

 

 

 

 

 

P1000073Si par contre vous vous tournez sur votre droite, là vous avez la bibliothèque, qui elle aussi est plutôt imposante ('fin je compare le tout par rapport à stendhal, certains visiteurs se diront peut-être "rofl, noob, c'trop p'tit")

 

 

 

 

 

 

Tout ça fait très imposant, mais aussi très bétonné, c'est pour ça que perso je préfère entrer par derrière (j'ai toujours préféré entrer par der-OH UN PANDA).

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Faut avouer, c'est beau. Sinon la fac a tout ce qu'il faut juste à coté, un gymnase (immense aussi), une piscine, deux cafétérias et une petite supérette. Mais l'endroit où j'aimerais le plus aller, c'est dans ce club :

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Grâce à mon talent inné pour la photographie, vous aurez aisément reconnu que c'est un club de tir à l'arc japonais. Les membres sont d'ailleurs très accueillant, ils nous ont laissés essayer et prendre des photos. Eux tirent normalement de l'intérieur, donc sont à peu près au même niveau de l'endroit où j'ai pris la deuxième photo pour tirer. Pour nous, c'était juste à trois mètres de la cible, et personne n'a pu la toucher une seule fois.

Je pensais que mon ancien entrainement de tir à l'arc me reviendrait pour éviter une bonne grosse honte qui plus est devant de jolies tireuses à l'arc mais le tir à l'arc japonais est largement plus dur à pratiquer. Les arcs font près d'un mètre trente/quarante, la corde est très dure à bander (quoi ? Non, c'est pas vrai, j'allais rien dire) et la flèche part n'importe comment (oui, c'est de sa faute, pas la mienne, c'tout).

Autre endroit important, la cafétéria. Ce qui est amusant au Japon c'est que devant la plupart des resto et cafétéria ont retrouve ce genre de vitrine :

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Une représentation très détaillée en plastique des plats. Sincèrement, quand on n'est pas encore trop doué avec les kanji (que celui qui a dit "ah, juste les kanjis ? J'aurais pas cru" se dénonce !) ça aide beaucoup à ne pas tomber sur un mauvais choix. Autre chose amusante, dans quelques rares restaurants et dans les deux cafétérias de la fac, ont trouve ceci à louer pour les femmes :

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Ma question sera donc brève : seriously, why ? Manger en T-shirt c'est certes moins classe mais au moins tu salis pas un ensemble super cher si tu t'en met de partout. Mais bref, je vais clore ce post avec deux derniers clichés :

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Donc à gauche, l'entrée du gymnase, juste pour mettre un bâtiment imposant de plus - il abrite tout de même une salle de ping-pong, un terrain de badminton, une salle de kendô, une de judô, un terrain de basket et une salle d'aïkidô - et à droite, le parking à vélo. Alors bon, j'entends déjà certains d'entre vous me dire "nan mais qu'est-ce qu'on s'en fout d'un parking à vélo sérieux, t'es vraiment un inVTTré de l'inutile toi" et à ceux-là je souhaite que leurs yeux brulent d'une douleur lancinante après une blague aussi moisie.

En fait c'est l'une des choses qui me fascinent au Japon, vous n'avez pas besoin d'attacher votre vélo pour être (bon, presque) sûr de le retrouver. En fait les japonais utilisent juste un petit anti-vol bloquant la roue arrière et laissent leur vélo ici. En France, quelqu'un s'amuserait déjà à les emmener 4 par 4. Il y a en fait une sorte de convention au Japon. Si un anti-vol est mis, cela signifie que le vélo ne doit pas être touché, mais si par mégarde le vélo est juste laissé comme ça, sans sécurité aucune, il est considéré comme abandonné. Il n'est donc pas rare que certains maladroits se fassent "récupérer" leur vélo à cause d'un simple oubli.

C'est à peu près tout pour cette fois, le prochain post arrivera certainement assez vite avec la foulitude de photo que je vais faire. Je demanderais à Igor de me mâcher le travail "ezpèze de bedide fripouilleuh, trafaille tonc plus fite, ou tu fas tâter te mon einzung geheimnis rüstugen" *claquement de fouet*

En attendant, paix et guérison sur ton peuple, voyageur.

 

24 août 2011

The arrival

Enfin ! Après 5 jours sans le net, j'ai enfin une connexion stable, bien qu'un peu chiante (impossible de se connecter à steam, damn it).

Celà dit, en 5 jours je n'ai pas perdu mon temps, je me suis pas mal baladé dans le quartier (et surtout dans les magasins), fait connaissance avec les autres étudiants hébergés dans la I-house (International house) et ai passé un temps considérable roulé en boule dans un coin de mon studio à répéter inlassablement "j'aurais bientôt internet, oui, oui, il arrive mon précieux".

Les "superviseurs" qui nous aident à nous intégrer son des étudiants japonais habitant eux aussi la I-house, dès le premier soir nous sommes (presque) tous allés dans un restaurant de ramen.

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De gauche à droite : Miwako (superviseur), Iziz (idem, elle est venue nous cherchez à l'aéroport mathilde et moi) et Mark (un autre étudiant étranger)

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Dans le camp français, nous avons ici Etienne et Mathilde (facile à deviner aussi, Etienne a mis un bêret)

Franchement, manger un vrai ramen au Japon préparé devant vos yeux, ça n'a pas de prix (enfin si, 550 yen, mais bon) et surtout c'est délicieux.

Ah, je parlais plus haut d'être roulé en boule dans le studio, et il vaut le coup d'oeil. Comparé aux logements CROUS en France, c'est quand même plutôt bien fichu. Il y a des rangements un peu partout, de la moquette, et un motherfraking siège inclinable très confortable (surtout si on le compare au siège en bois du CROUS qui font mal au fondement). Voyez par vous-mêmes :

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(chaque chambre a un interphone avec vidéo, c'te classe quand même)

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Le futon, très confortable, surtout placé sur un gros matelas

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Le bureau est pas mal, avec beaucoup de tiroirs également. Encore une fois, comparé au CROUS où on a juste droit à une table, ça fait presque luxueux. A noter aussi mon meilleur ami sur la photo à gauche : le climatiseur. Depuis mon arrivée ici il n'arrête pas de pleuvoir (je suis maintenant un vrai japonais, je ne sors jamais sans mon parapluie) et du coup le temps est très lourd, on se sent vite poisseux quand on sort.

Pour l'instant ce seront les seules photos, d'autres suivront quand j'aurais reçu le rechargeur de batterie de mon appareil photo que j'ai oublié en France. . . oui, je suis doué.

6 août 2011

Iras'shaimase

Bienvenue à toi visiteur (du futu-ah non tiens, c'est pas le bon texte),

Voici donc le premier message du blog, où je vais éclaircir 2-3 points. Bon, normalement la plupart des visiteurs doivent connaitre la vocation de ce blog, mais pour les autres qui seraient tombés dessus par hasard - oui vous monsieur au fond, restez quand même si vous avez quelques minutes à perdre - je vais donner un bref descriptif.

Cet espace va donc relater à grand coup de photos (et peut-être de vidéos) l'année d'étude que je vais partager avec deux autres étudiants de ma promo à l'université de Seinan au Japon.

Pour le moment je pense que je mettrais les posts les uns à la suite des autres, pouf, comme ça, tactac tavu, mais qui sait, si le blog s'étoffe et que l'envie me prends de me sortir les doigts du-d'y mettre un coup de collier, je ferais des rubriques pour ranger tout ça. J'essaierais de ne pas juste mettre des photos mais aussi de parler de mes impressions, de faire quelques réflexions sur la vie nippone.

En attendant le prochain post, paix et guérison sur ton peuple, visiteur.

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Un an à Seinan
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